Soyez vigilant lors de l’achat d’un véhicule de tourisme pour limiter les malus CO2 et le malus masse.
Des malus déjà en hausse en 2024
En 2024, la loi de finances avait déjà modifié les taxes à l’immatriculation. Ces changements ont remplacé en partie l’ancienne taxe sur les véhicules de société. Le but était d’accélérer la transition énergétique des moyens de transports.
Cette taxe, payable lors de l’immatriculation, est divisée en deux parties :
- Le malus CO2, exigible à partir de 118 g de CO2/km, avec un plafond atteignant jusqu’à 60 000 €.
- Le malus au poids, applicable aux véhicules dépassant 1 600 kg, avec un montant maximal de 30 €/kg.
Renforcement du malus CO2 pour les véhicules de tourisme
Le projet de loi de finance 2025 propose une augmentation progressive du malus CO2. Les deux critères qui changent sont :
- Début de taxation à partir de 99g de CO2/km à partir de 2027 contre118g en 2024
- Un montant maximum augmenté de 10 000€ par an soit 90 000€ à partir de 2027
Renforcement du malus au poids pour les véhicules de tourisme
D’après le projet de loi de finances 2025, le malus au poids sera également augmenté à partir de 2026. Voici les principales modifications prévues :
- Début de taxation à partir de 1 500 kg de CO2/km dès 2026 contre 1 600 kg depuis 2024
- Un montant maximum toujours de 30€/kg
- Limiter les abattements pour les véhicules hybride non-rechargeable
- Renforcer les abattements pour les sociétés achetant des véhicules d’au moins 8 places servant au transport collectif
Comment se décider à l’achat ?
Si vous avez un projet d’achat de véhicule de tourisme,
il est essentiel d’anticiper l’impact des taxes à l’immatriculation. Ces taxes, combinées à celles d’usage pour un usage économique, peuvent représenter un coût important.
Pour prendre une décision éclairée :
- Renseignez-vous auprès de votre concessionnaire. Il pourra vous informer des impacts fiscaux spécifiques à chaque modèle.
- Consultez votre comptable. Il pourra vous conseiller sur les implications financières et fiscales, notamment si le véhicule est destiné à un usage professionnel.
En anticipant ces changements, vous éviterez les mauvaises surprises et optimiserez vos choix en matière de fiscalité et d’écologie.
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