Economie/Gestion

Des idées et tendances à scruter avant de se lancer

Publié le
tendances marché entreprise opportunités
Pixabay

On ne le dira sans doute pas assez, mais cette période voit évoluer les besoins, les normes, les attentes et donc, les tendances et les opportunités d’activité. Les consommateurs changent leurs comportements. L’utilisation (forcée) du numérique ouvre aussi de nombreuses portes.

Les tendances de l’agriculture qui se connecte et se rapproche du consommateur

Ce secteur traditionnel adopte, presqu’à marche forcée, l’innovation technologique. Les perspectives du marché de l’agriculture connectée sont immenses. Les projets sont d’autant mieux accueillis que le consommateur voit un gage de sécurité et de qualité dans le commerce de proximité.

Le circuit court n’est pas une alternative au « hard discount« . Les prix pratiqués doivent intégrer la valeur perçue par le client. Le prix et le produit portent aussi plusieurs valeurs qui rassurent le consommateur.

Le numérique prend sa place, partout. Aussi bien aux différents échelons de la production que pour le commerce lui-même.

Les applications pour la santé alimentaire

Au delà de quelques retentissants scandales alimentaires, les consommateurs veulent savoir ce qu’il y a dans leur assiette. Pour preuve, le développement des applis pour scanner les code-barres des boissons et autres plats préparés. Les plus sophistiquées de ces applis mènent une veille serrée et adressent des alertes aux utilisateurs.

On peut ici imaginer intégrer la traçabilité du produit et remonter jusqu’au producteur ou à l’éleveur. Il pourra ainsi communiquer sur son mode de production et, pourquoi pas, enregistrer des parrainages ou simplement des commandes.

Les tendances de la « silver économie »

Avec l’évolution de la pyramide des âges, les plus de 60 ans ont généré à eux-seuls, 60% de la hausse de la consommation en 2020. Ils sont 20 millions de personnes en 2020 (18 millions de retraités). On distingue 3 catégories que sont les personnes autonomes, les personnes fragiles et les personnes dépendantes. L’âge moyen de départ à la retraite se rapproche de 63 ans. Pendant ce temps, l’espérance de vie se situe à 85,5 ans pour les femmes et pour les hommes à 79,5 ans. Les baby-boomers (nés entre 1946 et 1964) garnissent progressivement les rangs des séniors et captent de plus
en plus de produits et services.

Les principales tendances dans l’environnement de la Santé viendront davantage des diagnostics et du partage de ceux-ci que des médicaments seuls.

Domotique, assistance à l’Habitat et à la Mobilité, services de maintien à domicile sont autant de secteurs dynamiques qui surfent sur la croissance du nombre de séniors dits « fragilisés ». Le Tourisme a su développer les potentiels attractifs auprès des personnes disposant de temps et d’appétence à la découverte territoriale autant qu’à la découverte Alimentaire.

Si on ne développait qu’un seul secteur, ce serait celui de l’Habitat.

La prévention pour penser l’aménagement de l’habitat dans une société
de longévité s’inscrit dans les incontournables des réglementations urbaines et de construction qui se profilent. À la retraite, par définition, la personne âgée passe plus de temps dans son logement, ce qui fait de l’habitat, un sujet de prédilection en matière de préventions.

Le parc privé résidentiel, compte 28 millions de résidences principales dont seulement 6 % sont adaptées au vieillissement ou au handicap. L’effort à fournir pour adapter les logements français dans une démarche préventive en faveur de l’autonomie est proprement gigantesque.

L’alimentation végétale

Que ce soit pour une question de prix ou par philosophie, la consommation de viande recule en France (-12 % en 10 ans, étude Crédoc 2007). Les consommateurs qui achètent moins de viande mais de très bonne qualité, sont de plus en plus nombreux. Des restaurateurs proposent plus de plats végétariens et végétaliens à leur carte. Et les rayons des distributeurs alimentaires font de la place pour les produits végans.

Les tendances de type « alternative à … », exemple du plastique

Pendant longtemps, le plastique s’est imposé comme un matériau incontournable. Mais aujourd’hui, on en découvre les méfaits et effets induits. Ces petits objets du quotidien terminent trop souvent leur périple dans les cours d’eau. Au final, des millions de tonnes de déchets flottent dans les océans. Des entreprises et les filières agricoles proposent des alternatives. Cela peut aller de la tasse comestible en biscuit. Une fois la boisson avalée, la tasse nappée de chocolat se croque. Une façon gourmande d’allier utile et agréable !

La santé humaine

Dans ce domaine aussi, la technologie révolutionne les usages. De la téléconsultation aux objets connectés, les « puces » sont partout. Le maître mot est sans doute « l’assistance ».

Il existe aujourd’hui des assistants de rééducation qui permettent aux patients d’effectuer leurs exercices à domicile, avec une supervision à distance de l’équipe médicale. Ou encore, des tapis de rééducation de la marche.

Autre service, un algorithme basé sur l’IA (Intelligence Artificielle) calcule l’indice d’argent (mesure du risque de chute chez les personnes âgées). Il affiche les déficits spécifiques d’un individu et suggère des exercices appropriés.

Santé et mobilité ont un terrain commun. Des start up proposent des vélos taxis à assistance électrique spécifiquement dédiés aux séniors. Plus lent à s’imposer en France sont les exosquelettes et les robots compagnons. Qui, en plus d’être un accessoire à la mobilité, jouent un rôle pour rompre l’isolement.

L’éducation

Mission régalienne s’il en est, ce secteur tend à échapper progressivement à la sphère publique. L’éducation est fondamentale dans une société qui prépare son futur. Le budget de l’Etat est d’environ 50 milliards par an. Dans le même temps, le soutien scolaire privé génère plus de 40 millions d’heures par an. Le e-learning s’est rapidement imposé dans les entreprises.

Ces systèmes offrent de grandes possibilités. On peut s’initier à la physique ou découvrir la biologie. Les applications sur smartphone, permettent de « meubler » son temps de trajet en réalisant des exercices ludiques.

Être à l’affût des tendances pour développer son entreprise

La veille s’effectue tout naturellement avec les outils d’aujourd’hui. Abonnez-vous à quelques lettres d’info bien ciblées. Réalisez des recherches quasi quotidiennes ou pour le moins hebdomadaires. L’idéal est d’ainsi couvrir un large spectre, y compris géographique. Les filières proposent souvent des infos de veille (exemple de la filière du bois).

Effectuez aussi une approche de votre cadre de référence. En partant de votre situation professionnelle actuelle, ou simplement d’une idée, élargissez vers l’amont et l’aval.

Exemple : je cultive des pommes pour l’industrie agro alimentaire, j’ai une haute idée de mon produit et je veux développer la marge sur vente. Mon premier réflexe est de créer un packaging « haut de gamme » pour vendre aux hôtels et chambres d’hôtes.

Après une analyse du marché, on en vient à déterminer les parts de marchés des différents types de jus de pomme, les circuits de commercialisation et les prix pratiqués.

Questions : Suis-je prêts à élargir ma gamme ? Suis-je prêt à renoncer à un produit « Premium » pour vendre en GMS ? Etc.

En d’autres termes, où est le marché ? Comment répondre à une attente développée ? Quel produit ou service vais-je développer ? Évaluer son idée, un guide de bpifrance.

Published by

Pôle Conseil Economique

Pour contacter nos conseillers économiques : Chartres : 02 37 91 42 43 | Bourges : 02 48 68 36 36 | Fleury-les-Aubrais : 02 38 61 82 00 | Nevers : 03 86 71 92 50 ou conseil@alliancecentre.fr

À propos de l'auteur

Pôle Conseil Economique

Pour contacter nos conseillers économiques : Chartres : 02 37 91 42 43 | Bourges : 02 48 68 36 36 | Fleury-les-Aubrais : 02 38 61 82 00 | Nevers : 03 86 71 92 50 ou conseil@alliancecentre.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Donner le résultat de l'addition *