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« France Relance », un plan qui ouvre des perspectives pour le bâtiment

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relance bâtiment chantiers

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Le plan « France Relance » du gouvernement sera sans doute l’occasion de concilier les impératifs du secteur du bâtiment, le soutien de l’emploi et la nécessaire mutation pour intégrer les enjeux environnementaux et énergétiques.

France Relance, pour soutenir l’économie

Le secteur du bâtiment est un moteur important de l’économie française. Les perspectives à moyen terme sont diverses. Les fédérations d’artisans considèrent que l’activité tend à redémarrer avec une certaine vigueur pour les petites entreprises. Parallèlement, les grands groupes peinent à se relancer, tributaires des grands programmes de logement.

Ainsi, le plan « France Relance » annoncé par le Gouvernement a l’ambition de créer un sursaut fort et durable.

C’est aussi l’occasion d’y intégrer la rénovation énergétique d’une manière plus affirmée.

Quoi qu’il en soit, l’opinion publique, consciente des difficultés de notre économie, est sensible à la notion de « contrepartie ». Les médias s’en font d’ailleurs l’écho et amplifient cet aspect.

France Relance, l’État attend des contreparties

Le Gouvernement considère que ses engagements ont été rapides, massifs et proportionnés à la situation de notre pays.

  • Ainsi, les ministères concernés attendent un engagement fort des entreprises. Le premier d’entre eux est la défense de l’emploi. Cela va de pair avec la nécessaire mutation des compétences. Les programmes d’accompagnement et de formation sont, eux aussi, ambitieux. Il va falloir former les futurs salariés aux métiers de la rénovation.
  • Le gouvernement invite les entreprises à embaucher « localement » en réduisant le recours aux travailleurs détachés. Le ministre Bruno Le Maire a rappelé ce leitmotiv à maintes reprises depuis plusieurs mois. Il faut former et recruter pour réussir cette mutation. L’apprentissage est un outil formidable à disposition des employeurs. Et ce, d’autant plus que les départs en retraite de « classes » d’âge risquent de provoquer une perte de savoir-faire. Les pouvoirs publics invitent les entreprises à faire preuve de responsabilité.
  • Le troisième axe consiste à renforcer la garantie et l’efficacité des travaux réalisés. Il est important aux yeux du Gouvernement que les clients, particuliers ou collectivités, aient la garantie d’un travail de qualité sur laquelle les entreprises du bâtiment ont forgé leur réputation. Il en va aussi de l’attrait de ce secteur pour les jeunes.

Pour ce faire, les ministres veulent « protéger » le label Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). Il s’agit aussi de le développer.

Un défi inédit pour le secteur du bâtiment

Tout laisse à penser que le Gouvernement met de la cohérence dans ses politiques. En effet, il juxtapose une politique de l’emploi, des aides financières, un cadre fiscal et la réflexion sur l’élargissement des conditions d’accès au PTZ. Il est question, en particulier, de relever les quotités dans certaines zones géographiques. Actuellement, le revenu fiscal de référence (RFR) pour 2 occupants d’un logement est de 37 800 € en zone B2, contre 51 800 € en zones A et A bis. Selon les professionnels de la construction, cela ouvrirait des perspectives pour des milliers de ménages.

Classement de certains départements :

58 – Nièvre B2 C
18 – Cher B2 C
28 – Eure-et-Loir B2 C
45 – Loiret B1 B2 C
91 – Essonne A B1 B2

Pour situer une commune, accéder au simulateur sur service-public.fr (site de confiance).

Les enjeux climatiques sont compris et partagés. C’est au secteur du bâtiment et à chaque entreprise individuelle de relever le défi de la rénovation énergétique. Cela prend encore plus de sens au regard de la politique en matière d’urbanisation qui tend à limiter la consommation d’espaces naturels, en densifiant les villes et villages.

Finalement, chacun peut y trouver de quoi bâtir son avenir

Le chef d’entreprise, seul ou avec salariés, sera amené à se projeter et à examiner les effets que ces leviers auront sur son activité.

« Ma clientèle est-elle sensible à la garantie que lui procure ma qualification RGE ? »

« Quelle est la concurrence dans ma zone géographique ? »

« Dois-je me recentrer sur une clientèle de particuliers ou aborder le marché des collectivités ? »

« Sur mon territoire, y a-t-il un vivier suffisant de jeunes ? Quel projet puis-je leur proposer ? »

« Pourquoi n’ai-je pas plus de clients, alors que j’ai la mention RGE en très gros sur mon camion neuf ? » ; « Quel est l’intérêt d’être référencé sur Internet ? »

Ces questions simples sont la base du raisonnement qui peut être mené par chacun, dans le but de conforter son entreprise en lui fixant un cap à 2, 3 ou 5 ans.

L’apprentissage, vitrine de l’excellence à la française

Les meilleurs apprentis de chaque pays confrontent leurs savoir-faire lors des Olympiades des métiers. Les prochaines auront lieu à Lyon en 2023. Cet événement accueillera plus de 1200 compétiteurs venus de plus de 75 pays qui vont rivaliser d’audace et de créativité pour espérer emporter l’une des nombreuses récompenses. Ces compétitions sont aussi un formidable tremplin pour la transmission du savoir, du savoir-faire et de l’esprit des artisans.

 

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