Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans une grande enquête annuelle du site batiactu.com en partenariat avec la Capeb et le Cnoa, dont nous reprenons ici les principaux résultats.
Internet n’est plus désormais un mot tabou. Au contraire, il est sur toutes les lèvres, dans tous les gestes du quotidien même, si l’on en croit les dernières enquêtes Batiactu/Capeb/Cnoa* qui montrent l’évolution de l’utilisation d’Internet et des outils numériques en général par les architectes et les artisans.
Ainsi, 83% des artisans et 98% des architectes utilisent quotidienne Internet, avec pour chacune des catégories, une moitié qui possède son propre site web. Pour les artisans interrogés, Internet sert aussi à effectuer des achats de matériaux, matériels et équipements professionnels (69%), tout simplement par gain de temps (64%), le prix n’arrivant qu’en seconde position (44%).
Apple contre Androïd
En matière d’équipement, le smartphone et la tablette tirent leur épingle du jeu. Ainsi, 86% des architectes possèdent un téléphone mobile avec accès à Internet, tandis que ce taux s’élève à 71% chez les artisans (contre 66% en 2014). Si les premiers privilégient l’iPhone d’Apple (58%), les seconds sont plutôt adeptes du système Androïd (52%).
Du côté des tablettes tactiles, les architectes sont 36% à les utiliser dans le cadre de leur activité professionnelle (vs 31% en 2014), mais moins nombreux que les artisans dont le taux est de 39% en 2015, contre 23% l’an dernier. Une vraie évolution dans le monde de l’artisanat, qui prend de l’ampleur d’année en année. Là encore, Apple a les faveurs des maîtres d’œuvre (72%) et Androïd celles des artisans (49%).
Construire vert oui, mais pas à n’importe quel prix
Enfin, en matière de recours à de nouvelles solutions techniques, 59% des architectes affirment y avoir eu recours au cours des 12 derniers mois, contre 50% des artisans. Pour les premiers, la motivation principale est l’aspect environnemental et/ou écologique (39%), suivi par la facilité de mises en œuvre (23%), qui est en pole position chez les artisans (59%), devant l’aspect environnemental (39%).
Les contraintes réglementaires et économiques sont-elles bien connues des architectes et artisans ? Oui assez bien, voire très bien informés, répondent les architectes (45%) et les artisans (56%). Mais si le critère du développement durable est pris en compte par 92% des clients des architectes, ils ne sont que 18% à être prêts à payer plus cher les prestations. Du côté des artisans, la part de clients sensibilisés aux critères écologiques est de 76%, mais là encore, le taux de ceux qui seraient prêts à payer plus cher les prestations reste faible (10%).
*Étude « Les architectes et l’innovation », exclusive réalisée auprès des architectes inscrits à l’Ordre national des architectes (Cnoa), en juillet/août 2015. 95% des répondants sont dans une entreprise de 1 à 9 personnes.
Repris de batiactu.com, 27/10/2015